Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

le Cantal au fil du temps

le Cantal au fil du temps

Généalogie et histoire locale


Histoire d'un ancien berger du Cantal devenu porteur d'eau à Paris

Publié par Françoise PICOT sur 26 Juin 2022, 16:59pm

Catégories : #Généalogie - Témoignages de recherches

Connaitre la vie de ses ancêtres ! Lequel d’entre n’en n’éprouve pas l’envie !
Des recherches passionnantes sont possibles et de nombreux documents sont consultables.
Outre les différents actes de naissance, mariage, décès, on peut avoir accès aux recensements,
à des actes notariés, des fiches matricule… et différents articles parus dans la presse…
.

Ci-dessous quelques extraits de l’article écrit par Hbsc Xris sur Géraud TRIDOT né en 1812 à Saint Martial. Son récit illustre bien l'ensemble des recherches qu'il a pu effectuer pour obtenir tous ces détails sur la vie de ses ancêtres.

 

PORTEUR D’EAU A PARIS 1858, HISTOIRE D’UN ANCIEN BERGER DU CANTAL, sur la base d’une enquête d’Ernest Avalle (1830-1904) du SIEPES

 

 

Cette histoire commence à Saint Martial, petite commune du Cantal au début du XIXème siècle, se poursuit et se termine à Paris au temps des grands bouleversements d’Hausmann.

Saint Martial est situé dans le sud est du département du Cantal. Bordé au nord par la puissante rivière de la Truyère, au sud par les monts de l’Aubrac, à l’est par le Gévaudan, St Martial est un village distant de 4 km de la ville thermale de Chaudes Aigues à laquelle elle était autrefois reliée. C’est une commune très vallonnée dont l’altitude est élevée, 800 à 900 mètres, en moyenne.

Géraud est né en 1812 dans un hameau de quelques maisons dans la commune de Saint Martial dans le Cantal. Il est le fils de Pierre TRIDOT, originaire d’un village au nord-est de Saint Martial, qui âgé de 34 ans, épouse en 1812 Marie-Jeanne CHASSANG, âgée de 25 ans, originaire de Saint Martial.
Voir acte de mariage :
Lien AD Cantal pages 39 et 40

Pierre est dit à cette époque propriétaire cultivateur, mais il avait été ouvrier tailleur de pierre dans sa jeunesse ce qui laisse à penser qu’il avait déjà voyagé pour travailler. 

Pour gagner de l’argent et s’en sortir, Pierre est parti à Paris pour travailler comme porteur d’eau. A t-il été seulement porteur d’eau ou s’est-il lancé, sans réussite, dans un commerce de charbon, qui pourrait expliquer une dette de 3000 fr que son fils Géraud s’emploiera à régler dans ses premières années parisiennes ? Marie-Jeanne, l’épouse de Pierre l’a t-elle parfois accompagnée à Paris ou a t-elle passé toutes ses années à travailler sur la petite exploitation aidée de ses enfants attendant les rares retours de son mari ?  Impossible à savoir.

Pierre et Marie-Jeanne ont eu 4 autres enfants après Géraud qui était l’ainé :
-Baptiste né en 1816, on ne sait pas où : lors d’un déplacement ? Il doit s’agir du frère célibataire qui a été porteur d’eau et, malade, est rentré mourir au pays à 40 ans, en 1856, mais aucune certitude.
-Guillaume, né à St Martial en 1818, qui ne vit que 10 jours
-Jeanne, né en 1819, qui se marie en 1851 à St Martial avec Antoine BRUNEL .C’est à elle qu’échoit la charge de s’occuper de sa mère Marie-Jeanne après le décès de son père, Pierre en 1852 à l’âge de 74 ans.
-Jean, né en 1826, c’est sûr, vraisemblablement porteur d’eau à Paris également, mais qui décède jeune, 1844 ? 1849 ? Pour le décès, pas de certitude, mais il est déjà décédé depuis plusieurs années lors de l’enquête de 1858.

A 12 ans en 1824, Géraud est engagé comme berger par les quelques familles du hameau. Ces dernières s’engagent pour le loger et le nourrir à tour de rôle, et en sus, lui est versé un salaire annuel de 60 fr. Il y repensera sans doute lorsqu’il gagnera 4,50 fr par jour travaillé à Paris. Pas grand chose 60 fr par an, mais pour un gamin de 12 à 15 ans, c’est conforme aux salaires mentionnés par Christian Estève, historien du Cantal au XIXème siècle (10°).

Il ne faut pas s’imaginer que berger était un métier de tout repos. En ce temps, il n’y avait pas de grillage à mouton ni de clôture électrique. Au mieux des haies protégeaient certains champs ou bois, et malheur si une gueulée d’herbes était prise dans un champs privé ou si une basse branche d’arbre était endommagée. Il fallait prendre soin d’alterner les pâtures selon la saison et les disponibilités, emmener boire à un cours d’eau ou à une mare, 2 à 3 fois par jour, plus pendant les chaleurs, gérer les agnelages, éviter les pertes et veiller particulièrement à la croissance des plus jeunes dont les employeurs du berger attendaient d’autant plus impérativement une rentrée d’argent qu’ils étaient eux mêmes pauvres. Il fallait également veiller à l’état sanitaire des pelages. Le berger doit aussi protéger le troupeau, car en 1824, même si grâce à la chasse qui leur est faite, les loups ne tuent plus autant qu’au XVIIIème siècle, ils sont encore bien présents en Auvergne.

A 15 ans en 1827, Pierre, son père l'emmène avec lui à Paris.
Géraud aide son père dans sa profession de porteur d’eau et y apprend le métier. Mais lorsque Géraud rentre au village deux ans plus tard, en 1829, Pierre laisse à son fils 3000 fr de dettes à rembourser. Géraud travaille dur les 3 années qui suivent.

Est-il rentré à St Martial pour se rendre au tirage au sort de ses 20 ans au canton, à Chaudes-Aigues, ou un proche a t-il tiré à sa place ? En tout cas, Géraud, n’a pas de chance, il récolte un mauvais numéro…

Le voilà embarqué au service militaire, maintenant c’est un Cantalien, et les Cantaliens n’aiment pas du tout le service militaire, essentiellement parce qu’ils n’ont pas que cela à faire, mais besoin de gagner de l’argent. Ils font donc tout ce qu’ils peuvent pour tenter de s’y soustraire.
C’est donc sans s’en cacher que Géraud confesse à l’enquêteur Ernest Avalle avoir tout fait pour se faire réformer, sans doute aidé par le fait qu’il souffrait de temps à autre de soudaines crises de fièvre. Au bout de 15 mois, il obtient satisfaction et est enfin libéré de ses obligations militaires.

En 1833 ou début 1834, il a à peu près 22 ans, il reprend donc ses activités de porteur d’eau à Paris et retrouve sa clientèle qu’un de ses frères avait servi dans l’intervalle.
De 1834 à 1842, Géraud est donc à Paris et transporte de l’eau sur ses épaules. Il indique qu’il gagnait 4 fr par jour travaillé en moyenne, se nourrissait pour 1,25 fr à 1,50 fr par jour et se logeait en chambrée pour 4 fr par mois. Donc la chambrée de Géraud n’augure pas d’un grand confort mais en payant au mois, on sait que Géraud n’est pas dans les pires des cas.
A 30 ans en 1842, il chute en portant une lourde charge de bois et reste immobilisé pendant 6 semaines. A la suite, il rentre en convalescence au pays et y reste 3 ans, travaillant à la ferme familiale aux côtés de son père.
Le 4 décembre 1845, il se marie au pays, avec Elisabeth BESSE, une jeune femme de 22 ans native de Neuvéglise, aujourd’hui Neuvéglise-sur-Truyère (commune située à une douzaine de km de St Martial par les chemins, Neuvéglise, c’est presque un grand bourg).
Voir acte de mariage : Lien AD Cantal page 59

L’épouse de Géraud, Elisabeth aurait apparemment préféré un cousin, mais sa famille voit en Géraud un meilleur parti, alors elle se résigne. Des tractations financières accompagnent l’union. On sait qu' Elisabeth apporte 1500 fr de dot et 300 fr de trousseau.
Sitôt mariés, ils partent à Paris où Géraud emprunte 3000 fr à un oncle pour monter un petit commerce de charbon de bois. Le charbon de bois est alors très utilisé par les parisiens dans des petits réchauds pour faire la cuisine.
Malheureusement, les deux époux, (que l’on sait pratiquement illettrés, seule la femme sait déchiffrer des imprimés et tracer quelques chiffres), ont bien du mal à rentabiliser leur petit commerce. 
Un petit garçon leur nait en octobre 1846, Jean-Baptiste
Elisabeth, l’épouse, contracte le choléra lors de la seconde vague épidémique qui frappe la France du printemps à l’automne 1849 et fait plus de 19 000 décès sur 35 000 malades parisiens.
Elisabeth en réchappe et donne naissance à un autre garçon Antoine Alfred, en juillet 1850. Grâce à son acte de baptême, on sait qu’ils habitent alors 4 rue de la Tâcherie, paroisse Saint Merri. 

C’est vraisemblablement cette année là que Géraud et Elisabeth renoncent à leur commerce et le vendent à perte 300 fr seulement. Géraud retrouve du travail comme journalier sur les ports à charbon et c’est plutôt correctement payé, 4 à 4,50 fr par jour travaillé.
En 1851 ou 1852, ils perdent un enfant quelques semaines après sa naissance, on n’a aucune précision à son sujet.
En 1853, un frère de Géraud, vraisemblablement Baptiste, qui avait repris sa clientèle de porteur d’eau, tombe malade et repart au pays. Géraud reprend alors la clientèle de son frère et redevient porteur d’eau.
Cette année 1853, le petit Antoine Alfred décède, mais une petite fille Marie-Madeleine nait la même année.
La famille est complétée en 1856 par Jules Augustin.

Lorsqu’en avril 1858, Ernest Avalle, l’enquêteur du SIEPES, vient les interroger méthodiquement sur leur vie, leur condition de logement, leurs possessions, leur alimentation, leurs gains et dépenses, la famille comprend donc les deux parents et trois enfants survivants (sur 5) âgés respectivement de 12 ans, 5 ans et 2 ans.
Leur domicile est alors, 2 rue des Cordiers, ancien 11ème arrondissement (actuel 5ème).

Avril 1858… On remarque que Géraud évoque sa soeur Jeanne, mariée, qui a leur mère à charge, il ignore manifestement que son beau frère est décédé le 30 mars 1858… 

Pourtant le courrier est plutôt performant à cette époque, il ne faut sans doute guère plus de 2 jours à un lettre pour faire Chaudes-Aigues-Paris.
Mais pour écrire une lettre, il faut savoir écrire, Géraud est illettré.

Informer son frère de sa situation nouvelle de veuve ne fut sans doute pas le premier souci de Jeanne, la soeur de Géraud. Savoir comment elle allait désormais nourrir sa fille de 6 ans et son fils d’un an, était sans doute au coeur de ses préoccupations, d’autant qu’elle avait également chez elle sa mère de 71 ans, même si en ce temps, sauf handicap, il ne faut absolument pas imaginer une femme âgée oisive.

Rappelons qui étaient les membres de cette famille quand on les découvre en avril 1858 :
Géraud, le père de famille, né en 1812, à Saint Martial dans le Cantal, 46 ans en 1858, a épousé en 1845. Elisabeth, la mère de famille née en 1823, à Neuvéglise sur Truyère dans le Cantal, 35 ans en 1858.
A cette date, avril 1858, ils ont eu 5 enfants dont deux sont décédés, situation qui n’a rien d’extraordinaire dans la démographie encore meurtrière de l’époque…

-Jean Baptiste, né 1846 à Paris, 12 ans en 1858
-Antoine Alfred, né 1850, né à Paris, décédé vraisemblablement en 1853 ?
-Enfant nom inconnu, né peut-être en 1852, à Paris, décédé peu après sa naissance
-Marie Madeleine, née en 1853 à Paris, 5 ans en 1858
-Jules Augustin, né en 1856 à Paris, 2 ans en 1858
-Un petit Jean Baptise Alfred nait en leur domicile du 2 rue des Cordiers en mai 1860, deux ans après l’enquête d’Ernest Avalle.

Il ne faut pas s’étonner de retrouver des prénoms déjà donnés, à la fois Jean Baptiste (l’ainé) ou Alfred qui évoque le petit Antoine Alfred né en 1850 et décédé jeune, vraisemblablement vers l’âge de trois ans. Jusqu’au début du XXème siècle, voir un peu au delà, la pratique est courante.
Quand on fait de la généalogie, c’est un peu perturbant au début, en particulier l’usage commun qui consiste à redonner à un nouveau né un prénom d’enfant décédé auparavant. Il peut également arriver que dans une famille deux enfants vivants aient le même prénom à quelques années d’intervalle.

Le monde va basculer pour Elisabeth et ses 4 enfants un soir de juillet 1861 quand décède Géraud.
Bien entendu, les actes de décès ne précisent pas le motif des décès. On sait juste qu’il est décédé à son domicile, toujours 2 rue des Cordiers et qu’il exerce encore la profession de porteur d’eau. Jean-Baptiste a 15 ans, Marie-Madeleine 8 ans, Jules Augustin 5 ans, Jean Baptiste Alfred, tout juste 15 mois.

Une femme seule et quatre enfants dont un seul en âge de, peut-être, rapporter quelques sous, c’est évidemment une tragédie absolue dans la France du XIXème siècle…
   Comment ont-ils survécu ?

A 15 ans, Jean Baptiste avait forcément une activité. On peut le supposer apprenti imprimeur, puisqu’on sait qu’il deviendra effectivement imprimeur, auquel cas, Jean Baptiste pouvait peut-être ramener chez lui 0,75 fr par jour travaillé. C’est un maximum ! Bien entendu, en apprentissage, son volume de travail horaire devait être celui d’un adulte, une douzaine d’heures par jour. Cela ne pouvait plus lui laisser le temps d’aller chercher chez un ou des entrepreneurs les ouvrages que sa mère cousait à domicile, ni les ramener.

On sait qu’Elisabeth était non seulement piqueuse de cuirs de chapeau mais excellente couturière et elle a pu exploiter ce créneau mais il lui forcément fallu ajouter le temps des trajets pour aller chercher et ramener son travail. Elle est devenu ultérieurement casquetière, une profession où elle pouvait espérer 1,25 fr/ jour travaillé en faisant de longues journées.
Au mieux, entre Jean Baptiste et Elisabeth, on pouvait arriver à 2 fr rentrant par jour/travaillé dans la famille. Mais c’est une hypothèse optimiste.
Néanmoins à Paris, comme dans beaucoup de grandes villes, la famille pouvait espérer des bons pour du pain et le secours de diverses oeuvres charitables offrant une aide pour de la nourriture, des vieux vêtements voir quelques soins de santé.

La série noire continue pour la famille en 1868, lorsqu’un matin du mois d’août décède la jeune Marie-Madeleine, 15 ans.

La famille habite désormais 92, rue Saint Victor à Paris 5ème. Il est bien sûr impossible de savoir quand ils ont quitté la rue des Cordiers, mais il est vraisemblable qu’après le décès de Géraud, ils ont du trouver assez rapidement un logement moins cher.

C’est par l’acte de décès de 1868, que nous savons qu’Elisabeth exerce désormais la profession de casquetière, et que Jean Baptiste, 21 ans, cité comme témoin, vit au domicile familial et exerce la profession d’imprimeur. Jean Baptiste aura échappé à la conscription et sans doute à la guerre de 1870 car fils ainé d’une veuve, ayant des enfants à charge, il est forcément « soutien de famille ».
Jules Augustin a 11 ans, Jean Baptiste Alfred 8 ans.

Elisabeth ne verra pas son fils Jean Baptiste se marier le 11 mai 1872, car elle décède une dizaine de jours auparavant. L’adresse du lieu de décès comme celles des témoins qui se qualifient d’employés au même lieu, laissent à penser qu’elle était hospitalisée à l’Hôtel-Dieu de Paris. Elle a seulement 49 ans. Elle résidait alors 98 rue Saint Victor. 
Il est vraisemblable que, Jean Baptiste, qui était toujours domicilié avec elle, selon son acte de mariage, faisait vivre la famille car l’acte de décès de sa mère la qualifie seulement de ménagère.
Jules Augustin a 14 ans, l’âge d’être au moins apprenti, Jean Baptiste Alfred 12 ans.
On peut supposer qu’au décès de leur mère, il passent tous les deux à la charge de leur frère qui a 25 ans. L'épouse de Jean Baptiste, Irma, a 26 ans, et est fleuriste. Ils iront vivre quelques années sur le 14ème arrondissement puis ultérieurement en différents lieux du nord de Paris. Jean-Baptiste et Irma auront 8 enfants, 4 filles et 4 garçons.
Deux filles décèdent aux alentours d’un an. Un de ses fils décède à 29 ans à Paris en 1906, un meurt pour la France à 32 ans en janvier 1915, sergent dans un régiment d’infanterie. Jean Baptiste décède un an plus tard en mai 1916. Il n’a que 68 ans mais est, à cette date, le dernier survivant des 6 enfants de Géraud et Elisabeth.

Les deux fils de Jean Baptiste et Irma, qui survivront à la guerre, ont échappé au conflit parce que « bronchiteux » chroniques. Leurs dossiers militaires précisant leurs exemptions ne nous éclairent guère sur les pathologies pulmonaires dont ils souffraient, on sait simplement qu’il ne s’agirait pas de la tuberculose pour laquelle ils ont été testé négatifs. Mais les tests étaient loin d'être fiables...

On ignore ce qu’est devenue Irma. Au décès de Jean Baptiste, à l’exception de sa dernière fille de 16 ans encore avec elle, les autres enfants du couple sont établis.

Jules Augustin, 5 ans à la mort de son père, 11 ans à la mort de sa soeur ainée, 14 ans à la mort de sa mère, se marie en 1882 avec une femme de chambre qui deviendra couturière. Il est alors imprimeur comme son frère Jean Baptiste. Un seul enfant trouvé, une fille, qui se marie en 1910. Il décède, à 48 ans, en 1904 à l’Hôtel Dieu de Paris. Son épouse décèdera en 1937 à Paris.

Jean Baptiste Alfred, le petit dernier de la famille, qui n’a pas eu le temps de connaitre son père, aura un destin tragique. Il décède à 23 ans, en septembre 1883, à l’hôpital militaire du Val de Grâce d’où il a été transféré depuis le pénitencier militaire de Bicêtre. Il est qualifié d’ex soldat au 54ème régiment d’infanterie de ligne.

 

J’ai été déçu de ne pouvoir conclure sur ce qu’on peut appeler une « happy end », mais la vie des gens des siècles passés était rarement un conte de fées.
En dépit de leurs misères, je pense juste qu’ils ont un peu mieux vécu que s’ils étaient restés dans leur Cantal natal où ils ne semblent pas avoir manifesté l’envie de retourner un jour, du moins à l’époque de l’enquête de 1858.

Merci Hbsc Xris pour votre témoignage.

Lien vers le relevé Généanet de l'auteur

Lien vers le blog de Hbsc Xris avec l'article en entier

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents